Quand j’étais enfant, tout me paraissait grand
Le monde étant sans limites, les jours tout différents
Rien qu’à l’odeur, devinez les saisons.
Ainsi à l’automne, les feuilles des arbres
Et se jeter dedans dans une légèreté,
Se perdre, se retrouver, se chercher et s’abandonner,
Attendre le lendemain, s’impatienter et en rêver.
Quand j’étais enfant, tout me paraissait bon
Les éclairs au chocolat, le gâteau de Savoie, la limonade qui pique
Et l’antésite les jours de petites maladies.
Quand j’étais enfant, je voulais une forêt,
Avec un chemin pour rentrer et un autre pour sortir.
Il faisait si sombre, c’était magnifique.
Si l'on ne disait rien, on pouvait l’entendre chuchoter,
La respirer et s’en imprégner.
Parfois le rayon d’un soleil s’imposer et nous transpercés, il faisait alors plus chaud, un peu comme si fore disait N’ai pas peur, je suis grand, mystérieux et chaleureux.
La mousse au plus près faisait penser à une multitude de petits flocons de neige, l’hiver arriverait forcément.
Parfois la brume défiante qui disparaissait au fur et à mesure.
Elle ne fait que reculer, ou bien nous la dépassions.
Le foret étant sans limites, les champignons des compagnons.
Quand j’étais enfant, tout me paraissait clair
Rien qu’à l’odeur je pouvais prédire la neige quelques jours avant parfois quelques heures,
quand la pluie tomberait et quand elle s’arrêterait.
L’été en ville le bitume semblait renaitre de la pluie
Parfois un fumé s’en dégager et ça ne sentait pas bon.