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29 août 2012 3 29 /08 /août /2012 22:34

 

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 21:19

 

Cette nuit dans un rêve, j’ai teint les cheveux d’une petite femme âgée en me servant de mes propres cheveux, une partie noire et l’autre rose, un bien étrange mélange, je revois les étapes de la teinture, le petit café qu’elle me sert en souriant, et me voilà transformée en coiffeuse a domicile. Le temps de pause se termine vite, que déjà je me rince les cheveux et j’admire sur elle le résultat.Je lui demande si elle a des nouvelles d’un homme, un homme que j’aime beaucoup, elle le connaît, il est souvent venu s’occuper de son mari. Son mari est plutôt en bonne santé, pourquoi s’occuperait ’il de lui ? je me le demande.

À peine ai-je prononçais le prénom et le nom de cet homme, que mon regarde se dirige vers le haut, comme-ci je n’étais pas concernée par ma question, mais j’attends une réponse, a l’intérieur de moi c’est un déferlement qui se produit, j’entends mon sang giclé dans l’artère principale de mon poignet et le boum boum de mon cœur qui tente de sortir par le bout de mes doigts. J’imagine aussitôt l’autre question que je lui poserais, celle qui maintiendrait la conversation que je voulais à tout prix poursuivre.

Il y a un mois, j’ai envoyé un email à cet homme, je ne sais pas si le service internet a fait son travail, je n’ai eu aucune réponse. Au bout du 7 jours, je n’attendais plus de réponse.

La petite femme me regarde en souriant, je connais bien ce regard, je pourrais rester là des heures avec elle, elle me répond avec l’expression vers le haut :

— ah oui !, vous parlez de l’intellectuel, celui qui confectionne les costumes de loup.

Une réponse en moins de cinq secondes, elle vient de me dire quelque chose qui m’empêche de poser une autre question… un confectionneur de costume de loup ? C’est la première fois que j’entends cela . Elle se retourne vers son mari qui rajoute en tournant la tête vers la bibliothèque.

-ah oui !, il lit beaucoup !                                                 

Je regarde au même moment dans leur direction et sur l’étagère je vois des caisses en bois et de grosses lettres sont écrites en noir, dans une typographie noble. Ce ne sont pas des livres ! ce sont des caisses de vins !.

Alors je me mets à imaginer un homme-loup, crinière noire, les yeux couleur animal et je me demande s’il a de grandes dents…

— Vous ne buvez pas ce vin-là ?

— Non…, à vrai dire, c’est l’intellectuel qui le boit !

« Un intellectuel qui confectionne des costumes de loup en buvant du vin, chez des personnes âgées. »

Je souris bêtement à la déduction idiote que je viens de faire mentalement. Je poursuis mon rêve jusqu’au petit matin. Ce matin en me réveillant, j’ai revêtu un costume…

Je me cogne à tous les coins de mur, je ne suis pourtant pas très épaisse, je gémis, je hurle, je grogne et je ne cherche même pas mes lunettes, j’ai oublié que j’en porte, j’ai la sensation d’y voir très clair, trop. Je me brule la main avec l’eau que je fais couler en me demandant pourquoi je la fais couler, je m’aperçois au dernier moment que la cafetière délivre le café sans la tasse en dessous, je me précipite et là je reste bouche bée, je ne peux plus rien faire j’ai des paluches a la place des mains et mon cerveau bloque, mes réactions sont primitives et je fonctionne en mode sans échec. Je dois mettre…, je dois mettre…, je dois mettre…, un écho résonne dans les tréfonds de ma mémoire, qui me parait bien petite ce matin.

Aujourd’hui, j’ai rendez-vous avec le confectionneur de costume de loup, peut être saura’il me reconnaitre sous cette apparence trompeuse, mon ego toutefois me parait décuplé, j’ai revêtu le costume du loup, confectionné par ses soins .

Il a travaillé pendant plusieurs mois dessus, une peau aussi épaisse pour une si petite femme se n’est pas une mince affaire, il faut rajouter les sensations, une certaine légèreté, des réactions de défenses, des instincts de survit, un peu plus d’empathie, un contrôle presque total des émotions, le tout fabriqué patiemment. Je me connecte aussitôt a mon ordinateur portable, je ne sens plus le bout de mes doigts, ils sont recouverts d’os pointus, je suis toujours en mode sans échec, je fais donc une recherche simple, « rêve de loup » tapé sur le moteur de recherche

Interprétation du rêve n° 2 pour le mot loup « vous allez être trahi par un ami »

Je me console en me disant que cet homme n’est pas un ami, je soupire en me disant que j’aimerais pourtant beaucoup qu’il le soit.

Je tape cette fois « vin »

Interprétation du rêve n° 1 pour le mot vin rêver de vin : « échanges subtils et amoureux »

Je me console de la première interprétation faite du loup et me rabats avec force sûre celle du vin. Je dois à tout prix redevenir humaine, la réalité est très loin de ce que j’espérais, mon rendez-vous aller certainement me le confirmer.

D’emblé je prononcerais les mots erreurs, bêtises, ou bien je ne prévois rien ! je vise l’imprévu. De toute façon avec ce costume je n’arriverais a rien. Peut-être que le confectionneur de costume de loup a déjà tout prévu, il sera ajuster le costume, faire les retouches, il sera aussi me mettre a l’aise a l’intérieur comme a l’extérieur, évitant ainsi l’embarras que je lui cause en me disant « on repart sur des bonnes bases, ce costume vous va très bien et votre griffure ne m’a laissé aucune trace ! » ou bien plus simplement, il me répondra « je n’ai pas reçu votre email ,vous vous êtes peut-être trompé de destinataire, c’est peut-être un autre qui porte le même nom que moi, non ? » me laissant face a ma responsabilité et a ma propre interprétation de la suite, celle en mode sans échec, répétant mentalement : je me serais trompé de…, je me suis trompé de…, je me suis trompé de….

Aujourd’hui j’ai un « destin à taire », celui qui depuis trop longtemps hante mes nuits, alors je prendrais le bon chemin et je ferais de mon passé une histoire humainement convenable ou les loups ne font peur que dans les rêves.

Il est celui qui confection les costumes de loup, il est là le temps que je m’habitue a cette nouvelle peau, alors je rentrerais chez moi et j’espérerais secrètement qu’il soit encore là le jour ou j’aurais besoin d’une autre retouche, le tout confectionné par ses soins.

 

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 12:29

 

Cette année, je rentre en CM1, j’ai 10  ans.

 Mes parents se sont enfin décidés sur une maison proche d’un centre-ville.


L’année précédente nous étions en pleine compagne, mon père travaillé en Angleterre, avec ma mère nous étions seuls, ma sœur et moi dans cette grande maison.


C’est pendant cette année qu’elle n’a plus voulu conduire, j’ai été a l’école parfois, pas l’hiver, car trop de neige et l’école étaient a 8 km en voiture, mais ça, c’est une autre histoire.


Le CM1, c’est presque l’entrée dans la vie active, enfin presque, gardons nos habitudes d’enfants, tout va si vite.

Les enfants ont toujours un mot à dire sur tout.


 Pendant les recréations c’est bruyant, les ballons volent dans toutes les directions.

 Le bruit incessant des rires, des cris, de quoi donner le vertige, ça se bouscule, ça se renverse, ça se moque, ça rigole, ça ricane, ça tape. Les habits regardent les filles.


Dans l’école primaire, il y avait une grande cour, avec un préau les jours de pluie, tous serraient les uns contre les autres, au fond de la cour il y a la maternelle, séparer par une barrière en béton.

2826045.jpg


C’était l’automne, j’aimais bien regarder les maternelles jouer dans leurs petites cours, mais un jour j’ai fait une bêtise…


J’ai pris racine dans le béton.


J’ai la jambe gauche sur le sol et la jambe droite entre l’espace de la barrière de béton.


Je regarde les petits, c’est l’heure de la recréation, je ne me rends pas compte que je suis prisonnière de la barrière, le temps passe, les minutes s’écoulent et la sonnette sonne.


Je ne peux plus bouger, la barrière a mangé ma jambe, je recule, mais rien à faire ma jambe ne bouge pas.

Les maternelles rentrent, ils sont tous deux par deux.


J’entends un sifflet, je ne peux pas me tourner, ce sifflet c’est pour moi et ceux qui ne veulent pas entrer, je ne crie pas, je n’appelle pas, je reste là sans bouger.


Je sens qu’un adulte s’approche, puis un autre arrive, et encore un autre, ils sont nombreux, ils me touchent, me tire vers l’arrière, je grimace, ils veulent me déraciner.


Je sens du chaud sur mon genou et ça coule, c’est du sang, ils ont tiraient très fort..


J’entends que jamais cela n’est arrivé, j’entends que c’est impossible, que l’espace est prévu pour que la jambe ne puisse pas passer. Ma jambe est passée, je me demande si l’espace est prévu pour qu’elle puisse ressortir.

Les pompiers arrivent, ils ne me touchent pas la jambe, le pompier me dit que « ça » va aller.


Mon genou a grossi, comme le polyuréthane.


On me verse de l’eau sur le genou, c’est froid, mais ça lui fait du bien, ma jambe gauche doit être fatiguée parce qu’elle tremble un peu.


C’est l’heure de la fin de l’école, c’est mon abdomen qui me le dit, je regarde la maternelle, les petits sortent de classe, en rang deux par deux.


Le pompier veux que j’essaye de tendre la jambe devant moi, alors je la tends, ça crispe sur chaque coté du genou, mais ça marche, alors doucement il me tire vers l’arrière.


Le pompier porte un casque avec une lampe sur la tête, une grosse veste avec une bande blanche sur le cœur et il m’a dit « Tu ne voulais pas faire la dictée ? Hein ! » tout en rigolant.


Le jour où j’ai vu le pompier, je l’ai trouvé rigolo.

 

 

 

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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 21:41

Mourir dans sa demeure et d’en choisir l’heure

mourir en patientons si j’ai encore le temps.


Implorant d’en finir sans se soucier pourtant

que les cris s’inscrirons dans le carnet du jour,

si toutefois dans l’épreuve il existe toujours,

veuillez citer mon nom sans y noter mon âge.

Ce n’est point dans l’esprit que celui-ci ne change.

 

Je vois déjà la scene, lisant mon testament,

une partie dans les airs, une autre dans la terre.


Ayant peu d’expérience, je m’en remets a vous,

m’accablant de jurons de vouloir sauver l’âme.


Dans mon dernier soupir, je vous l'entendrais dire,

elle ne savait pas lire et encore moins écrire.

La découper en deux serait un sacrilège!


oh mon dieu ! oh mon dieu !, elle nous aura tout fait!

 

Passagers du voyage, prenez donc vos congés

même si tout cela vous semble un petit peu forcé.


Ceux qui vous poussent au cul pour faire un peu de place,

destination commune qui jonche chaque village.


Doléances assurées par plus vivant que soit,

une plaque mal visée pour les plus mal logés,

un reluisant parterre pour les passionnés.


Ma foi,

n’en soyez pas vexé!, partez sans pré-caution!

dieu,

dans sa grande clémence n’y avait pas pensé.

 

Un dernier salut au mourant sous un sol tremblant,

prenez votre temps, savourez ce moment.


Cette terre chagrinée qui accueille en son sein

qui crache sa colère que dieu ne peut plus taire.


les âmes désespèront de se trouver si bas,

la promesse des cieux est bien loin toutefois.

 

Et si tout parait calme, c’est qu’ils sont déjà morts,

dès que vous êtes couchés dans votre lit douillet.


Écoutez-les chanter la nuit leur liberté,

ceux qui dorment par terre les entendent respirer.

Et s’invites parfois juste par curiosité.


Mourir de vieillesse en gardant notre jeunesse,

dignement lorsque nous sommes partis.

Et si peu lorsque nous agonisant...

Et laissez-moi vous le dire ce n’est pas reluisant.


Nous ne vous ferons pas défaut le jour de l’enterrement!

Croix de bois! croix de fer! si je mens... j’irais un peu plus bas forcement!

Si la vie est un acte désespéré, mon Dieu qu’ elle fut bien longue.


Regard aux survivants qui me donne le départ,

Au détour d’un hasard, ce n’est pas moi qui décide.

Je meurs à petit feu de camp, mais quand ?

 

 

 

 

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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 18:08

Travailler dans une grande entreprise c'est comme être prisonnier d'une pyramide.

Au ras du sol se trouvent des corps qui s'entassent les uns sur les autres, formant une pyramide.

Comme un entonnoir qui se resserre de plus en plus.

Et en haut de cette pyramide se trouve un hêtre vivant, debout sur les corps entassés.

il est la, regardant le ciel, une main sur le front, pour scruter l'horizon,

l'autre dans la poche de son pantalon.


Sans s'apercevoir que sous ses pieds le sol tremble. 

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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 21:44

 

 

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 21:09


C’est frustrant de redoubler le CP, si ça avait été la 3e ou la 2e, mais le CP…, c’est la première expérience de l’école ! 

 

Je ne compte pas la maternelle, c'est différent et je n'y suis allé que très rarement. 

 

C’est comme débarquer sur une autre planète, et apparemment j’étais (extra) bien terrestre. 

 

Ça va faire aussi » trait » cliché, redouble un CP par temps de gaucherie. Sortez les parapluies. 

 

Mais peu importe, aujourd’hui je n’écris plus sur la feuille. Je me contente de remplir quelques formulaires ou le simple fait d’y mettre une croix pour le « oui » ou pour le « non » 

 

Parfois, je signe d’un nom qui ne m’appartient plus. 

 

Et bien sûr, les lettres du clavier de l’ordinateur me servent telle une sourde/muette mal-a-droite. 

 

Il aura fallu de malchance pour que je tombe (tel un fruit encore vert) sur une classe entièrement remplie (de pommes rouges) de droitiers (ères). 

 

 Oh, les autres ne me juger pas, c’est la maitresse qui a voulu faire bien. 

 

Dès la rentrée, mes parents ont été convoqués par la maitresse, le plan était de faire en sorte que je m’adapte aux autres, donc à écrire de la main droite.  

 

Déjà, ça commence plutôt mal, on m’a dit, répété et encouragé pour que je fasse mieux, comme les autres ;(pour ne pas être différente, seulement mieux, comme les autres). 

 

Mes parents m’ont soutenu, la maitresse aussi, puis petit à petit l’oiseau fait son nid tombe du lit. 

 

Je perdais un temps fou à essayer de m’appliquer correctement à écrire à l’endroit, je n’écoutais plus en classe. Ont attendaient tellement de moi sur l’apprentissage de ma main droite. 

 

Comme ci on demandé à un handicapé de la main droite de se servir de sa main droite.

Allez, tu va y arriver !, courage-fuyons.

 

Je ne savais plus sur quel pied danser ni quel doigt lever pour parler,  je ne savais plus applaudir, je ne savais plus quelle main devait taper dans l’autre. J’étais soumise aux regards des autres qui poussaient parfois un petit cri quand je trichais.

 

 J’avais 6 ans et l’on aurait dit un bébé qui se lève juste sur ses jambes ou apprend juste à tenir un objet pour la première fois dans la main.

 

 Adolescente je savais qu’il fallait dire « bonjour » avec la main droite.

 

 J’ai appris cela, même si au début ce n’était pas naturel pour moi, aujourd’hui j’y pense, mais je tends vite la main (comme ça, c’est fait).

 

Le problème que je rencontre [heureusement pas souvent] c’est lorsqu’il faut serrer plusieurs mains successivement, la mon cerveau surchauffe.

 

Je fais des ratés !Et si en plus je dois dire bonjour en même temps là, ça devient vite n’importe quoi…

 

-On se fait la bise ?

 

 Je l’ai souvent lâché celle-là. Parfois, des amis proches me disaient que je venais de faire la bise à quelqu’un de haut placé… par rapport à quoi, je leur demandé ?



[en gros que je ne respectais pas les codes sociaux] si l'on ne me dit pas tout aussi… Je le fais plus ou alors sans le faire exprès.

 

Je me suis comme l’on-dit « adapté », je reconnais parfois la droite de la gauche quand je connais l’endroit et si on ne me demande pas d’y aller [à gauche ou à droite] c’est donc naturel.

 

Le premier trimestre, a été comment dire, ludique ? Je n’ai pas appris à lire, ni à écrire, les autres avaient déjà acquis ce savoir.



La maitresse a fini par s’énerver, moi aussi du haut de mes trois pommes, un jour j’ai donné un coup de pied dans la jambe de la maitresse…

 

 Elle ne porte rien d’autre qu’un tailleur beige coupé juste au mauvais niveau [la fin des années 70 a été un peu chaotique niveau vestimentaire].

 

 Ma mère m’habillé parfois telle une poupée de cire, en velours, je ressemblais a tout, mais surtout a rien.


Je ne supporter aucune matière autre que le coton et dans les années 70/80 c’était les cols roulés en lycra qui dressent les cheveux sur la tête quand ont les quittes et qui collent et qui grattent, l’horreur.

 

 La plupart des femmes portaient des tailleurs coupés sur leurs genoux [cailloux, hiboux poux, j’adorais apprendre par cœur ces mots et poser toujours la même question pénible à la maitresse, pourquoi ça prends un x ? je n’ai jamais eu de réponses].



Je disais que j’avais un cochon dingue (dinde),que mon père avait un compte à la caisse d’Espagne (d’épargne), je pleurer en voiture, car je voyais un cendrier (sanglier) mort sur la route.



Et je répète tout haut en voiture à un feu rouge, fenêtre ouverte, à deux pas d’un agent de la circulation;



« Maman tu m’avais dit que les policiers, ça vivait dans les arbres »



Le contrat que je n’avais pas signé fut rompu pendant cette période.

 

Je me retrouvais dans les derniers de la classe, dans tous les sens du terme, au fond à gauche près du radiateur.



Je redoutais tous les matins l’entrée en classe.

 

Mes seuls moments heureux étaient quand j’allais voir ma grand-mère, elle collectionné les pierres précieuses et les pierres pas précieuses qu'elle rammassé toute seule et j’avais le droit de les toucher des deux mains ! apres j'ai voulu être archéologue!

 

Elle m’a expliqué comment différencier les stalagmites des stalactites, les premières montent, les autres descendent.



Finalement, j’ai fini l’année je ne sais plus trop comment, parfois quand j’étais en forme je me tenter dans l’écriture à droite.



Parfois honteusement et en me cachant j’écrivais encore de ma main gauche, les camarades de classe n’en voulaient d’avoir « frappé » ? La maitresse. Ma solitude en recréation me faisait douter.

 

 la maitresse ne m’en voulait pas, elle m’ignorer [c’est pire : p]

 

L’année suivante, j’ai refait un CP avec un maitre (starsky) qui m’a appris à lire et à écrire. Il a était patient quand sur mes feuilles je rapais tout sur mon passage, il m’a donné un stylo qui ne coule pas et qui était plus gros.


[j’ai passé toute mon année scolaire avec maité ma meilleure amie, à mettre des sous de côté pour lui offrir un beau stylo en fin d’année] ouais !

 

Il a été patient quand il a commencé à m’expliquer qu’il ne fallait pas lire en ouvrant le livre sur la fin (je le fais encore parfois, et à chaque fois je me dis « noooooooooooon mince no suspence ».

 

Sur les romans policiers je me motive avant l’ouverture du livre et je ne referme jamais le livre, je le laisse ouvert a l’envers et forçant sur la tranche, comme ça je peux reprendre la lecture sans me faire surprendre.

 

 Il a été instructif quand il m’a permis de sortir mes feuilles du classeur a anneaux, car ils me gênés, le bruit des clics clics il a toujours bien supporté.

 

Avec lui j’ai appris a ne plus confondre les B et les D , B comme Bébé, le ventre rond de la future maman et D comme derrière… les fesses.



Les M ont deux jambes et les N une seule, les p regardaient à droite et les q à gauche. J’ai toujours eu des problèmes pour les Y K et X, mais je ne m’en sers pratiquement jamais ! et les J et les G je confonds encore.

 

J’écris encore naturellement dans un moteur de recherche spy au lieu de psy ou pesctacle au lieu de spectacle

Quand deux, voir trois voyelles se suivent je ne peux prononcer le nom, ni même l’écrire, si la personne s’appelle deryaert c’est foutu.



Si le nom est mélodique comme Milano, c’est bon, enfin s’il y a une voyelle et une consonne qui s’intercale c’est bon aussi !

 

Ce n’est pas facile tous les jours… car aujourd’hui encore la dyslexie et moi ne faisant qu’un.

Mon ami s’appelle Antidote, il m'aide souvent, parfois il me laisse faire…

 

Voilà comment j’ai redoublé mon CP. J’ai aimé les cours d’Histoire, car ça raconte des Histoires vivantes.



J’ai aimé les cours de sciences, car ça a un sens, j’ai aimé le français parce que c’est ma langue maternelle, j’ai aimé le dessin, car c’est la seule matière ou l’ont vois la vie en couleur.

 

Les maths, la congugaison, la grammaire en moins. Mais je ne désespère pas d'apprendre.

 

 

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 16:50

 

Avril

 

Attirée par ton regard, depuis le premier jour

Et l’emporter avec moi jusqu'à mes derniers jours

Des nuits de pavés en jardin d’anémones

Je vais les composer aux rimes de ta voix autonome.


Blessée par tant d’années j’ai besoin de t’aimer

Retrouvé la sensation de l’avoir peut-être un jour été

Avril, mon mois meurtri je vais te transformer

En ce délicieux souvenir d’y avoir succombé


C’était fin septembre, l’automne arrivé

Il faisait froid et tu m’as écouté

Sans me juger, sans me toucher, sans m’arrêter

N’est-ce pas là tout l’art d’écouter.


Petit à petit, mon sang s’est réchauffé

submergé par des émotions que j’avais oubliées

 j'ai voulu ce jour, seulement ce jour en parler

Retenu prisonnier dans ma bulle sanctionnée

Mais l’impensable ne peut plus s’exprimer

De sentiments mourants laissés inanimés

alors je préfère mon petit lit douillet.


À bout portant, dire adieu aux vivants,

L’envers du décor paravent

Dans un statu quo quasi permanent.

Fuir ces ce crée qui empêche d’avancer.


ne pas les abandonner, mais les faire régresser

ne me jugez pas sur le peu que j’en dis

refleurir mon jardin… en secret,

car nul ne sait mieux que moi ce qu’il en est.

 

Dans la lueur de tes yeux couleur animale

De tes sourires muets que je perçus sans mal

Je sais quand tu es là et quand tu n’y es pas

Odorante sensation qui ne me trompe pas.


Je redeviens l’enfant aimée par le vent

Par la pluie par le froid qui fut mes sensations

Par la douceur des saisons qui fut ma compassion,

Je peux tomber et me relever,

Je peux oublier et aussi pardonner

Je peux rire et pleurer, je peux fuir le danger

 Et parfois même, en être pétrifié.


Par élan de ta voix qui résonne sur le bout de mes doigts

Et si je reste figée, c’est pour mieux m’en imprégner

Pour faire de cet endroit un tout autre endroit

Pour retrouver la chaleur d’un amour plus adroit

Qui n’attend rien de moi, qui ne me quitte pas

Devant toi mes faiblesses, je ne suis plus une proie

Devant moi tes faiblesses que j’entraperçois

 

Régressons, régressons, retrouvons les saisons

Ressentons les odeurs de la vie à reculons

Quelques poudres de Perlimpinpin

Parsemé sur les autres chemins.


Je peux encore aimé sans composer le passé

les instincts de survit sans les limitations

la douceur du printemps d’un amour vagabond

se sentir tout simplement vivant,


Et j’ai besoin de me blottir dans tes bras

Et de temps en temps aussi un peu de toi.


La limite transgressé par mes rêves colorés

Est-ce mal que de le désirer ?

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9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 03:52

Les enfants, je vous ai déjà raconté comment j’ai été opérée de l’appendicite?


- Oui maman, tu as eu une l’appendicite a froid !


Ah, mais je vous ai déjà raconté pourquoi j’avais vraiment eu l’appendicite ?

 ...


Quand j’étais petite j’avais souvent mal au ventre, mais maman ne m’emmener jamais chez le médecin, non jamais, j’avais mal au ventre, mais je ne voyais jamais le médecin.


 Elle me garder a la maison, m’apporter mon repas au lit, me donner des granules roses.


- Oui maman c’était de l’homéopathie…

 


Ah, j’avais l’impression de manger des bonbons qui fondaient dans la bouche.


Elle me rapporter des bds de la librairie, des éclairs au chocolat de la boulangerie, des peluches en forme d’animaux qu’elle rapporter peut être du zoo.


 Elle me poser un gant de toilette frais sur le front l’été et une bouillotte chaude sous mes pieds l’hiver.


Elle me donner des gouttes d’Antésite dans un grand verre d’eau qu’elle apporté sur un plateau, sous le verre il y avait un.. Sous verre et des serviettes en papier pour ne pas me salir.


Parfois j’allais en ville avec elle, je disais a maman que je n’avais pas école, ou j’avais encore mal au ventre.


 A l’arrêt de bus je voyais des camarades de classe qui me demander pourquoi je n’allais pas a l’école,dans ces moments rare, car maman ne prenait pas de risque, elle me serrer la main et me disais :

 

 

« j’espère que tu n’as pas école, de quoi j’aurais l’air sinon ! »


 Maman était heureuse quand j’étais là et si triste quand je n’étais pas là.


Et puis je n’ai plus eu mal au ventre, alors j’ai commencé à mentir, à faire semblant, je savais que maman ne m’emmènerait jamais chez le médecin.


 Mais maman et papa un jour se sont disputés, car papa voulait que j’aille à l’école, alors plus tard maman m’a dit de ne rien dire à papa quand j’avais mal au ventre.


Puis un jour à l’école ma meilleure amie Maité c’est fait punir, Maité c’était ma meilleure amie,

je n’en avais pas d’autre, elle non plus.


 

On partagé les mêmes jeux, les mêmes sourires, les mêmes délires, Maité était grande et moi j’étais petite, je la faisais rire et elle me faisait rire.


Mais ce jour-là Maité s’est fait punir, j’ai trouvé cela injuste, car moi aussi j’étais bavarde, mais le maitre ne m’avait pas puni.


Mon maitre je l’aimais bien, il ressembler a Starsky dans la série Starsky et Hutch, avec ses lunettes-mouche et ses pantalons a patte d’éléphant.C'est lui qui m'a appris a lire et a écrire.

 

Maité n’irait pas en recréation et moi je ne voulais pas y aller sans elle, dans la cour sans elle j’allais être seule, les autres m’ignoreraient et moi je serais triste, Maité c’était ma seule meilleure amie.


Alors j’ai eu une idée. J’ai dit au maitre que j’avais mal au ventre, très mal au ventre.

j’ai montré avec mon doigt l’endroit douloureux.

 


Je savais qu’il n’appellerait pas le médecin, car maman ne m’emmène jamais chez le médecin.


Je connais sont nom, mais c’est comme si c’était une personne importante qu’il ne faut pas déranger pour rien.


Ça a bien marché ! mon maitre m’a dit de rester avec Maité pendant la recréation et de me reposer.

 

Mon plan avait marché, j’étais contente, j’allais passer 10 minutes  avec ma meilleure amie Maité.


Quand les cours reprirent, à un moment, on frappe à la porte de la classe…


Et là surprise !


- C'était ta mère!

 


Oui c'était ma mère...


Maman je ne l’ai jamais vu a l’école, ça ma fait tout drôle de la voir dans l’encadrement de la porte.


Elle a parlé a mon maitre et il est venu vers moi, ma pris par la main et ma dit de partir avec maman.


Dans la rue maman avait la tête baisser, maman n’était pas contente.


Elle s’arrête d’un coup de marcher, je sens sa main sur l’avant de mon bras qui me serre et elle me dit en me pointant du doigt :

 

 

"J’espère, que tu es VRAIMENT malade, car je t’emmène VRAIMENT chez le médecin ".


Le vraiment est important les enfants, vous comprendrez ensuite,


-Oui maman, on comprend que tu as été une petite malade pour ta maman, que ta maman s’ennuyer sans toi et on comprend maintenant pourquoi tu as été si peu en classe petite.


Oui, mais je vous raconterai un jour pourquoi j’ai redoublé mon CP, c'etait l'année d'avant, mais je ne vais pas tout vous dire d’un coup.


J’ai su ce jour-là que maman savait que je faisais semblant d’avoir mal au ventre.

 

 

Le VRAIMENT a été une révélation, d’un coup tout devenait clair, maman savait que j’avais menti.

 

 

Maman savait que je faisais semblant, et moi je ne comprenais pas pourquoi elle me gardait à la maison.


Je n’ai plus dit un mot, je ne devais pas décevoir maman, alors j’ai continué d’avoir mal au ventre

J’ai eu mal au ventre chez le médecin, j’ai même beaucoup pleuré.


 j’étais chez le médecin je ne savais pas si je serais capable de mentir devant lui. D'un coup j'ai eu vraiment mal au ventre... la peur au ventre plutot.


Maman m’a bien aidé chez le médecin, elle en a même rajouté, j’avais mal au ventre depuis plus trois jours.


 Le soir j’étais à l’hôpital, le lendemain ont m’opère de l’appendicite.

 

 

Je n’avais pas mal au ventre en entrant, j’ai eu mal au ventre en sortant et je n’ai pas pu voir Maité pendant une longue semaine.


Aujourd’hui quand je vais voir le médecin j’ai honte de dire que j’ai mal au ventre, car je ne suis plus une enfant, mais ça, il le sait déjà.


Et je redoute encore aujourd’hui le j’espère que tu es vraiment malade de mamans.


Alors ma fille, comprends-tu pourquoi je t’emmène chez le médecin quand tu as mal au ventre ?


 À chaque fois que tu auras mal au ventre, moi je t’emmènerais chez le médecin, car moi je sais que tu as mal au ventre.


Et je sais aussi que j’aurais aimé que maman m’emmène chez le médecin et que je retourne à l’école plus souvent, pour voir ma meilleure amie Maité.

 

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9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 01:09

 

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  • "Il n'y a rien de compliqué, que des cas particuliers"
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